Catégories : Rencontres BDSM Bondage Shibari Kinbaku
il y a 4 ans
Il jeta un coup d’oeil aux offres d’emploi affichées dans le hall de l’université, se grattant la tête et gémissant en fermant les yeux. Il repensait à cette nuit, à l’accident de voiture, comme il avait été stupide, et puis cette amende…, cette amende ! Il soupira et fouilla dans son sac, à la recherche d’un stylo, se traitant lui-même de con en silence. Il prit quelques notes, puis jura en réalisant qu’il était en retard pour le cours suivant.
Sous l’avalanche des appels téléphoniques à répondre, il soupira, puis raccrocha à nouveau. Huit dollars l’heure pour un tel travail était sous-payé. Il passa ses mains dans ses cheveux et voulu crier. Le téléphone était devant lui. Il aurait pu appeler ses parents… leur raconter tout … oh non, ils ne l’auraient pas pris au sérieux. Et ils auraient aussi été froissés et déçus. Il rejeta son bloc-notes et pris le journal de la faculté, ouvrit la page des petites annonces, celle des offres d’emploi, et les passa en revue rapidement. Toujours les mêmes annonces pour des jobs sous-payés, ou du télémarketing… Oh ! non, rien pour lui. C’est alors qu’une annonce attira son attention. Ce n’était qu’une ligne. Il lit « Hommes demandés en vue audition pour modèles. Pas de sexe. Cinquante dollars l’heure. Appeler Anna, 0800-1300 heures les jours ouvrables. »
Il entoura l’annonce et réfléchit un moment, ouvrant une bouteille d’orangeade et buvant une gorgée. Il commença à sourire et prit le téléphone. Cela pouvait être une farce. Son coeur commença à battre plus vite quand il entendit le téléphone sonner. Il se sentait gêné… comme s’il téléphonait à une prostituée, ou peut-être que c’était lui la putain… peut-être était-ce une escroquerie… peut-être était t’elle une de ces ménagères fauchées qui voulait du sexe avec des jeunes étudiants. Ou peut-être encore une affaire d’homosexuels… peut-être aurait-il à sucer leur sexe ou autre chose ? Il sursauta, et frissonna quand il entendit sa voix. « Bonjour, ici Anna. » Oh ! Quelle douce voix, il fondit à l’entendre, elle semblait si… jeune. « Euh » bégaya t’il « bonjour Anna, euh, bonjour madame, j’ai vu votre annonce dans la Tribune, le journal de la faculté. » Il y eut une pause. Il entendit des bruits de papier. « Quel est votre nom ? » lui demanda t’elle, très sérieuse. « Jason » lui dit’il d’une voix plus grave.. Il l’entendit noter quelque chose. « Jason » répéta t’elle.
« OK, Jason, pouvez vous venir ce mercredi à 15 heures ? » Il gloussa et se remua sur sa chaise, s’appuyant les coudes sur les genoux. « Oui, mais attendez, je veux dire, qu’est ce que c’est ? Quelle sorte de travail est-ce ? » « Allons, Jason, calmez-vous, ce n’est qu’une première interview ! Je vous expliquerai alors tout. » lui dit-elle doucement. Il y eut une pause. Sa voix s’adoucit « Ne vous inquiétez pas, Jason. » C’était si subtil, si réconfortant, et déjà imposant. « Laissez moi vous expliquer la route. Etes vous prêt ? » Il prit son stylo. « OK, allez-y. » Quand elle eut terminé, il la remercia. Tout à la fin, elle ajouta «Habillez vous à votre aise !» Elle raccrocha. Il resta assis un moment, juste à regarder son papier. Son coeur battait la chamade.
Anna était dans la seconde pièce de son appartement où elle vérifiait ses équipements de prise de vue et d’éclairage. Pour elle, c’était une sorte de rite. Elle sentit son coeur s’emballer, elle se sentait partir, et les projecteurs n’étaient pas encore allumés ! Les caméras étaient installées en différentes places, toutes pointées vers un fauteuil contre le mur. Son précieux fauteuil en bois, robuste, avec son dossier bien droit, imposant. Elle se dit que c’était prématuré. Elle n’avait pas encore interviewé le jeune homme… mais quelque chose dans sa voix lui disait qu’il conviendrait. C’était peut-être prendre ses désirs pour des réalités. Elle avait déjà interviewé six ou sept autres au cours des trois jours précédents, mais ils étaient tous insipides et plutôt décevants, – ou arrogants, un peu odieux, - ou immatures, des e n f a n t s, - ou encore simplement trop intellectuels. Toujours les extrêmes, jamais le mâle sensuel, passionné qu’elle devrait avoir plus souvent. Il était presque trois heures. Aussi elle jeta un dernier coup d’oeil et quitta la pièce, fermant la porte derrière elle. Elle rejoignit le living et se versa un verre de vin en regardant sa montre. « Allons, Jason ! » se dit-elle, tout en tapotant ses ongles contre son verre, « Viens ! Fais plaisir à ta maîtresse ! »
Quand elle ouvrit la porte, il lui apparut dans toute sa beauté, qu’elle avait sous estimée. Les mains dans les poches, la tête légèrement baissée, la regardant nerveusement, avec sa frange de cheveux blonds devant ses yeux. « Jason, », elle sourit et lui tendit la main. « Entrez ! » Il la regarda fixement et voulut parler, mais il avait peur de dire quelque chose de stupide. Il se répéta qu’il voulait ce travail. Il s’était préparé et gonflé à bloc pendant son trajet depuis le campus, il voulait ce job, il avait besoin de cet argent. Et il lui faisait confiance. Il faisait confiance à Anna, même s’il ne savait rien d’elle. Et Dieu, qu’elle était belle. Il essayait de ne pas trop la regarder, ou d’avoir l’air stupide. Il essayait de prendre un air de professionnel. Il se surprit à la regarder ses longues jambes, ses hauts talons noirs. Elle portait des bas noirs et, quand elle se déplaça vers l’autre bout de la pièce, sa jupe, fendue sur le côte, mais pourtant si sérieuse, lui laissa voir un peu de sa cuisse nue au dessus de son bas.
Tout en s’asseyant dans un siège au centre de la pièce, croisant ses jambes avec ses mains sur ses genoux, elle l’invita à s’asseoir en face d’elle. Elle lui sourit, et lui aussi. Ses yeux suivaient ses mouvements. Il s’éclaircit la voix et tourna sur sa chaise, essayant de se trouver une position plus confortable et de ne pas paraître trop négligé. Elle lui offrit du thé et il déclina l’offre, ne sachant où regarder dans la pièce ou vers elle. Le silence le mettait terriblement mal à l’aise. Anna lui souriait simplement, cette créature superbe devant lui. Jason, pensa t’elle, que de bien tu me fais en venant ici ! Elle lui sourit et lui dit doucement « Vous êtes un peu nerveux, n’est ce pas ? » Il rit et passa sa main dans ses cheveux épais, regardant autour de lui. « Eh bien non, je voudrais juste savoir, je ne sais pas ce qu’est le travail pour lequel je sollicite., ou ce que vous voulez de moi, je veux dire ce que vous me voulez que je fasse. »
Elle fit un geste et il regarda comment sa longue chevelure épaisse bougeait à chaque mouvement de sa tête, retombant sur sa figure quand elle consultait son carnet de notes. Ses lèvres étaient si attirantes, avec juste un peu de rouge à lèvre, ses joues étaient extraordinaires et son maquillage était si léger qu’il pouvait à peine le discerner. Elle était si sophistiquée, elle irradiait classe et confiance en soi.
Il pouvait dire qu’elle était peut-être dix ans plus âgée que lui, bien qu’elle paraisse aussi si jeune, si bien faite. Ses mollets étaient fermes, ses poignets si fins, et sa poitrine … « Jason ? » l’appela t’elle. Il cligna des yeux, la regarda et bégaya un peu. « Oui, madame, euh… madame… ? » « Appelez-moi madame Anna, ce sera plus facile. » « Madame…, madame Anna. » Il essayait de sourire, mais ne voulait pas passer pour un gaffeur. Mon Dieu, qu’elle est excitante. Il réalisa qu’il était en train de rougir. Il toussa pour éclaircir sa voix, cachant la moitié de sa figure en faisant semblant de tâter son menton. Elle sourit. « Jason, parlez-moi de vous, ensuite je vous expliquerai ce que je cherche » « Vous voulez dire… expérience … professionnelle ? »
Il essayait d’appuyer ses coudes sur ses genoux en joignant ses mains. Elle secoua la tête lentement et rit. « Non, cela ne m’intéresse pas réellement. Expliquez-moi vos centres d’intérêt, vos hobbies. Ce que vous faites pour rester en forme, parlez-moi de vos habitudes alimentaires. Parlez-moi des femmes que vous rencontrez, ce que vous trouvez de passionnant et d’attirant en elles. »
Il avala sa salive et lui lança un regard assuré. « Est-ce… un genre de truc psychologique ? Etes-vous psychanalyste ou quelqu’un qui a besoin… besoin de gens volontaires pour faire quelque chose de … correct ? » Il savait qu’il l’avait finalement trouvé ce qu’il cherchait.
Elle le fixait simplement, très sérieusement, jusqu’à ce qu’il se sente mal à l’aise. Finalement elle lui répondit. « Non, Jason. Il n’est pas du tout question de cela. Répondez simplement à mes questions et je vous expliquerai. » Quand il parla, elle ne l’écouta réellement presque pas. Elle le testait, elle l’évaluait. Sa façon de choisir ses mots, sa manière de contrôler son malaise quand elle le dévisageait. S’il risquait ou non un regard quand elle croisait et décroisait ses jambes. S’il regardait sa poitrine quand elle se penchait, comme si elle était intéressée par ce qu’il disait. Comment il respirait, comment il agitait ses mains quand il parlait. Comment il exprimait ses sentiments par ses yeux. Non, ce n’était pas un insipide et faible jeune homme, comme les autres, il n’était ni trop agité, ni odieux. Il était pur, honnête. Il avait peur, et il était évident qu’il cherchait davantage à être sincère qu’à le cacher. Bref, il était parfait !
Quand il eut fini de parler, elle lui sourit et se leva, tournant lentement autour de lui, notant comment ses yeux la suivaient. « Jason, je vais être honnête avec vous. » lui dit-elle, en frappant ses mains, « Après vous avoir appris à vous connaître, je voudrais que vous commenciez aujourd’hui, tout de suite. » Il rit et se retourna sur sa chaise. «Oui, mais attendez, je… je ne sais toujours rien de ce que vous voulez, de ce que je dois faire ? » « Venez par ici dans l’autre pièce !» lui ordonna t’elle, en lui tendant la main. «A partir de maintenant, je vous paie. Si, à n’importe quel moment, vous voulez arrêter, vous recevrez votre argent et pourrez partir. » Il la fixait, son esprit galopait. Elle était devant une porte fermée, lui tendant une main délicate. Elle le rassurait en lui souriant.
«Viens, Jason, Tout est OK, il n’y a ici rien d’illégal. Fais-moi confiance. » Il la regarda en riant, secouant sa tête. «Mon Dieu, Anna, mais qu’est qui se passe ! Je sais que j’ai déjà fait des choses plus stupides… » Alors qu’il s’était levé et avait pris sa main, elle le guida vers la porte qu’elle ouvrit lentement. Tout en le corrigeant doucement. « Madame Anna, Jason ! » Jason regarda tout autour de lui les caméras, ses mains dans les poches, en lançant « Est-ce une espèce de rendez-vous vidéo ? Est-ce ça ? » Il riait. « Asseyez-vous là, Jason ! » lui dit-elle avec plus d’autorité dans sa voix, tout en s’asseyant elle même derrière une caméra. Il s’éclaircit la gorge et s’assit sur le fauteuil contre le mur, regardant autour de lui. De derrière les caméras, elle se concentrait, elle pouvait entendre son propre coeur battre et résonner dans ses tempes. Le voir sur ce siège, sur SON siège. Assis dans le piège. Si ignorant, si nerveux, si beau. En effet, il était si beau, avec sa figure d’a d o l e s c e n t , ses lèvres presque féminines.
« Quel age avez-vous, Jason ? »
Elle commentait à enregistrer. Il toussa. « J’ai.. j’ai vingt ans. » « Exactement vingt ans? » l’interrogea t’elle. Il regarda vers elle, vers la caméra. « Précisément... euh… vingt ans et …euh... quatre mois. »
Elle le regarda furtivement au-dessus de la caméra, plongeant dans ses yeux, d’un air sévère, marquant une pause. Il la regarda, haussa les épaules. Il se sentit misérable et se tassa dans son siège. Il sentait qu’il avait raté. « Quoi ! ? Qu’est ce qu j’ai fait ? Je… je ne suis pas assez âgé ? » Elle tapota ses ongles contre sa chaise, à l’affût d’une réaction. Quand il la regarda passivement, elle lui dit «Parlez-moi, Jason. Je pose les questions, et vous, vous répondez. Vous savez qui je suis ! » Il y eut une courte pause, puis il opina de la tête et se redressa dans son siège. »J’ai… euh ! J’ai vingt ans, Anna. » Il se pencha et se cacha la figure de sa main « Je veux dire…, madame Anna, j’ai vingt ans. Seigneur, que je suis stupide… Je déteste les caméras. » « Mais non, Jason, c’est très bien ! » l’encouragea t’elle, jetant un coup d’oeil dans le viseur. Quand la caméra fut réglée, elle s’assit derrière elle, se pencha et alluma les projecteurs. La lumière était si forte qu’il fronça les yeux pour y résister et s’y habituer. « Oh m e r d e alors ! » Il leva la main. « Je ne peux rien voir !»
Elle lui sourit. « Tout va bien, Jason, c’est juste nécessaire pour les prises de vue ! » Elle savait qu’il ne pouvait pas la voir. Il ne pouvait rien voir d’autre que ces lumières aveuglantes dans ses yeux. Il faisait chaud, bientôt il transpirerait. Elle s’émerveilla de sa façon d’avancer et reculer ses genoux, attendant patiemment la prochaine question.
« Jason » l’appela t’elle doucement, « Avez vous jamais été attaché, ligoté ? » Il y eut un moment de silence, puis il lui répondit « Vous voulez dire, comme …un jeu de sexe ? » D’abord, elle ne répondit pas. « Non, Jason, de n’importe quelle manière. Il frotta ses mains sur son jeans et releva la tête, essayant de l’apercevoir. « Laissez moi réfléchir, … Euh … Je ne pense pas, non, je ne sais pas. »
Sa main descendit et s’égara sur ses jambes, sur le haut de ses cuisses. Elle savait qu’elle devait y aller lentement. « Jason, êtes vous claustrophobe ? » « Non. » « NON QUOI ? » « Non, je ne suis pas clauso.. » « PAS QUOI ? ? ? » insista t’elle lourdement, cruellement, pour la première fois. Il sursauta et mordit sur sa lèvre. »Non,.. Non, madame Anna, je ne suis pas clausto, claustro.. » Il toussa pour s’éclaircir la voix et soupira, « Non, je ne suis pas claustrophobe, mais ce qu’il fait chaud ici ! » Son esprit s’emballa, oui…, il faisait chaud. Elle se rassit, sa chaise grinça. Elle se regarda se toucher, la chaise grinçait de nouveau et elle le regardait froncer ses yeux. Elle savait qu’il n’aurait pas pu dire ce qu’elle faisait, qu’il ne pouvait pas la voir. Et tout ce qu’elle voyait, c’était lui, lui sous les projecteurs, et la lampe témoin rouge de l’enregistrement qui clignotait.
« Jason » lui dit-elle doucement. « Oui, oui … madame Anna » lui dit-il en se tournant vers la voix. « Si je vous attache sur ce fauteuil là, est ce que vous pensez que vous pourriez vous libérer ? » Il papillonna des yeux, se poussa sur le côte de son fauteuil puis regarda son siège. Il se pencha, regardant les pattes du fauteuil, le dessous du fauteuil, puis les accoudoirs. Il y posa ses mains, et les secoua. Mon Dieu, qu’il était beau quand il testait son siège ! « Le pourriez vous ? » lui lança t’elle. Il éclata de rire. « Je ne sais pas, je pense qu’oui. Je pourrais casser le fauteuil ? » « Vous ne pourriez pas casser le fauteuil ! » gloussa t’elle. Son excitation augmentait, maintenant qu’elle voyait la vapeur autour de ses mèches, comment il était mal à l’aise, mais essayait de le cacher. Comment il aurait voulu être arrogant, brave, mais comme il avait peur, comment pouvait-il ne pas l’être ? « Vous voulez m’attacher ? » Il eut un sourire narquois, essayant de se montrer plus sûr de lui. « N’essayez pas maintenant de deviner ce que je dois faire. Je pose les questions. Croyez-vous que vous pourriez vous libérer ? » « Je pourrais essayer ! » lui dit’il avec un haussement d’épaule.
Il réalisa qu’il respirait bruyamment. Il pensait, m e r d e , quel con je suis, dans quoi me suis-je lancé. Elle va m’attacher, puis elle va enregistrer comment un gros type, un chauve plein de graisse, va venir me sucer le pénis. Il l’entendait se déplacer aux craquements du plancher, en entendant des tiroirs s’ouvrir. « Vous pouvez choisir, Jason, des cordes en nylon ou des lanières en cuir ? » Il éclata de rire bruyamment et lui dit « Oh ! Non, je ne peux croire ça !» Il entendit le tintement de boucles, et elle ne riait pas. « Lesquels, Jason ? » A nouveau, il rit et leva les mains. « Ce que vous voulez, madame Anna, c’est votre show ! » Quand elle sortit de la lumière des projecteurs, sa respiration se bloqua dans sa gorge.
Elle semblait maintenant si différente, si effrayante. Ses yeux le parcoururent, comme s’il était sa proie. Elle tenait dans ses mains une corde en nylon, la tripotant légèrement, et elle respirait comme excitée.
Il pouvait voir les pointes de ses seins à travers son chemisier… et quand elle approcha de lui, il put la sentir, avec son parfum léger de femme. Elle le vit fixer la corde dans ses mains et cela l’excitait encore davantage. Elle était perdue dans ses pensées. Qu’il était beau, et tout serait enregistré sur bande magnétique. Elle le dévisageait, respirant profondément, comme si elle préparait un tour de magie.
Elle aurait voulu que cet instant dure éternellement. « Si vous sous libérez,..» lui dit-elle calmement en lui montrant un billet de 100 dollars, « c’est pour vous. En plus de ce que vous avez déjà gagné. » Elle lui passa sous les yeux, puis le glissa dans son corsage. « Etes vous prêt, Jason ? » Il fit un geste « Oui », mais sans la regarder. Mon Dieu, que ce moment était précieux. Elle pensait à lui, elle pouvait prendre son temps avec lui. Elle allait si lentement quand elle attacha la corde autour de son poignet droit, l’attachant fermement à l’accoudoir du fauteuil, suivant son regard fixé sur elle.
Elle attendait impatiemment de voir sa réaction quand il verrait comment elle allait le ligoter – manifestement quelque chose qu’I n’avait jamais vu auparavant, du moins depuis le temps des boy-scouts. « Mais qu’est ce que c’est ? ! » s’esclaffa t-il, pendant qu’elle continuait son noeud, si rapide et gracieuse, assurant le nœud sous la chaise, de telle façon qu’il ne puise y arriver avec ses doigts. « Vous ne vous attendez pas à ce que cela ne soit trop facile pour vous, n’est ce pas ? »
Elle lui sourit et le regarda. « J’ai horreur de perdre un défi ! » lui dit-elle, alors qu’elle s’était attachée à ses yeux pendant un moment, des yeux bruns foncés, pleins d’innocence. Il était vraiment un garçon magnifique, en bonne voie pour devenir un homme attirant. Combien de coeurs n’allait-il pas briser sur son passage ! Femmes, et elle pensait à elle-même, celui-ci est pour vous !, et elle serra les liens, jusqu’à lui arracher un gémissement. Un gémissement qui la toucha si profondément qu’elle le regarda, s’apprêtant à lui demander de le refaire.
Sa poitrine s’agitait tellement profondément, il s’énervait, et il se montrait à elle, tel qu’elle s’y attendait. Quand elle se dirigea vers son poignet gauche, elle regarda du coin de l’oeil comment il se remuait, comment il tripotait ses liens, comment il testait déjà le noeud… si déterminé. Il se pencha en avant, la regardant prudemment. « Mais où diable avez vous appris ces noeuds ? Chez les guides ? » Elle le regarda simplement et lui sourit doucement, passant alors à ses pieds. Elle attacha ses chevilles aux pattes du fauteuil, plus rapidement, pressée de retourner sur sa chaise où elle pourrait regarder et en jouir. Alors elle se releva, prit une autre corde, et tournant lentement autour de lui, elle entoura sa poitrine, l’attachant fermement au dossier du fauteuil.
Elle pouvait déjà sentir la résistance des noeuds, comment sa respiration était gênée par les liens, et comment cela l’emportait, lui faisant mal de désir.
Ce garçon, se disait-elle, est attirant ! Il jeta sa tête sur le côté pour dégager ses cheveux qui tombaient sur sa figure et commença à respirer profondément, serrant et desserrant ses poings. » Tout doux, petit fauve, » lui souffla t’elle dans l’oreille « Je ne vous ai pas encore de dit de commencer ! » « Mais vous ne m’avez pas dit de ne pas commencer ! » lui répondit-il. Brusquement, elle empoigna une touffe de ses cheveux et les tira, durement. Il tressaillit, et, le souffle coupé, il fixa son regard dans ses yeux.
Elle baissa ses yeux sur lui et lui lança un regard furieux. Cette fois, ses yeux étaient de glace. « Ne me défiez pas, Jason. » « Excusez-moi. » lui siffla t-il. « Excusez moi….QUI ! » gronda t’elle en allant et venant devant le fauteuil. Il secouait sa tête de gauche à droite, comme pour se libérer sa tension. « Excusez-moi, madame Anna. »
Elle sortit lentement un mouchoir blanc en soie de son corsage, le laissant l’observer puis lever les yeux vers elle. « Qu’est ce qu c’est ? » lui demanda t’il.. Elle avala sa salive, fermant un moment les yeux. Son coeur palpitait, son sexe lui faisait mal de désir. Cette bande, elle allait la regarder plus tard, encore et encore, elle le savait. « Quoi ? Que dites-vous ? » lui demanda t’elle, en faisant semblant de ne pas l’avoir entendu, seulement pour lui faire répéter. Il regardait la pièce de tissu. « Qu’est ce que c’est ? » « C’est pour votre bouche. Etes vous prêt ? »
Il gigota sur son siège et la regarda, ses yeux étaient hésitants. Il avait peur. C’était PARFAIT. Elle s’approcha de lui, serrant le mouchoir en boule dans ses mains. « Ouvrez votre bouche, Jason ! »
Ses yeux descendirent sur le mouchoir, puis se fixèrent sur elle. Malgré les liens, il se débattait. « Je croyais que je devais simplement me libérer des cordes, ou quelque chose comme çà. » « Mais je ne veux pas que vous utilisiez vos dents. Ouvrez la bouche, tout de suite ! » Il avala sa salive et reporta ses yeux sur le mouchoir, puis de nouveau sur elle. C’était comme un poème ! Il était devenu si mal à l’aise que cela lui donnait envie de faire l’amour avec lui, tout de suite. Elle le regardait droit dans les yeux, fixement, se tenant droite devant lui, pour l’obliger à faire le prochain pas. Elle se tenait soigneusement en dehors du champ de la caméra.
Il ouvrit la bouche lentement et baissa ses yeux. Alors elle glissa le mouchoir entre ses dents dans sa bouche. Elle savait qu’elle ne pourrait plus jamais le laisser partir. Il souffrait quand elle attacha le bâillon, gémissant du fond de sa gorge, se débattant contre ses entraves. Il était si misérable, qu’elle aurait voulu tomber à genoux devant lui, avec sa figure contre lui et se masturber tout de suite devant lui jusqu’à l ‘orgasme. Mais elle se recula, lentement, le regardant, comme il baissait la tête, presque honteux. Il bougeait ses doigts, triturant les cordes. Ses cheveux retombaient sur sa figure. Il releva la tête et la secoua pour dégager ses cheveux de ses yeux. Elle recula derrière la caméra, hors de sa vue et s’assit sur sa chaise.
« Vous pouvez commencer. » Les instants qui suivirent furent une période confuse pour elle. Son doigt se glissa en elle et sa chaise commença à grincer, au moment où il commença à se pencher en avant de toutes ses f o r c e s. Elle bougeait au rythme de sa lutte contre les liens, comme il était excitant, provoquant le désir en elle, et pathétique quand il essayait de détendre les noeuds. Et tout cela en vain. Elle mordait sur ses lèvres, puis mordit sur son doigt pour se calmer, glissant sur sa chaise, s’agitant, ouvrant ses jambes vers lui, comme s’il pouvait la voir, se murmurant « Viens me faire l’amour, mon garçon, viens satisfaire ta maîtresse, mon ange, pousse ta langue dans mon sexe, » mais bien sur, il ne pouvait l’entendre.
Son combat contre les cordes le fit vite transpirer, son visage ruisselait de sueur, il s ‘agitait et essayait de retirer le bâillon de sa bouche en le frottant sur son épaule, mais sans succès. Il essaya de le frotter contre la corde sur sa poitrine, mais sans pouvoir le faire bouger. Léchant les traces de son excitation de son doigt et le rentrant dans son sexe, elle respirait bruyamment et essayait de ralentir son rythme. Elle était sur le point de s’envoler, mais elle ne voulait pas jouir avant qu’il n’ait fini.
Elle dut s’arrêter, essayant d’analyser la situation,, mais c’était si difficile de ne pas se toucher elle-même, de ne pas se caresser les bouts de ses seins, alors qu’il s’était arrêté, respirait, et se préparait pour un nouveau combat désespéré. Il commença à tirer sur les cordes de sa poitrine de toutes ses f o r c e s, grognant avec détermination, et une telle détermination la fit étouffer un gémissement. Il était parvenu à faire relâcher la corde autour de sa poitrine, et elle sut que ce n’était plus qu’une question de temps. Il descendit sa bouche le plus possible vers ses mains toujours attachées et entreprit de retirer le tissu de sa bouche, essayant de glisser ses doigts en dessous et de le retirer.
S’allongeant sur son siège, elle ouvrit ses jambes et, utilisant ses deux mains, l’une dans son sexe, alternant ses doigts, l’autre passant sous son chemisier et sur sa poitrine, sur les bouts de ses seins durcis, humides d’excitation, les pinçant, les caressant, Le combat de Jason contre les cordes l’avait conduite au bord de l’orgasme, alors qu’il avait réussi à retirer le bâillon de sa bouche, qu’il reprenait son souffle. Elle sentit son premier orgasme arriver. Elle réprima ses râles de plaisir et avança ses hanches vers sa main, haletant bruyamment, regardant comme elle pouvait ses mèches de cheveux mouillées de transpiration, alors qu’il avait entrepris de détacher avec ses dents les noeuds retenant ses mains.
Elle usa cette fois son autre main, au moment où il tirait sur les noeuds, sachant qu’elle pourrait jouir une nouvelle fois, si seulement il émettait un son, une parole, un gémissement, s’il la poussait dans son orgasme avec le moindre cri de désespoir. Quand il grogna entre ses dents, elle commença à haleter silencieusement, sursautant au rythme des vagues de plaisir qui déferlaient sur elle. Elle aurait voulu crier son nom, lui dire ce qu’il lui faisait, mais elle se taisait, le regardant avec délice comment il arrivait à dénouer les liens de ses poignets, se libérant et reprenant sa respiration. Sachant qu’il était sur le point de se libérer, elle descendit son chemisier et se rassit, droite sur sa chaise, attendant qu’il se libère.
Il respirait profondément, il était épuisé, mais content de lui-même. Il se pencha et dénoua les cordes de ses chevilles, puis se redressa sur son fauteuil et tenta de voir à travers la lumière des projecteurs. « Anna ? Enfin, je veux dire madame Anna ? »
« Oui, Jason. Vous avez très bien réussi. Venez ici. Lentement. » Il se leva lentement et elle lui commanda sévèrement « STOP ! » Il se glaça. Sa respiration était maintenant saccadée. « Par terre » lui ordonna t’elle sèchement. Elle tremblait en respirant.
C’était un test, cela pouvait être déterminant. Il était frigorifié, à demi redressé. Il baissa les yeux, puis les releva de nouveau. « Par terre, Jason, a genoux ! Et rampez vers moi ! » Il eut un moment d’hésitation, puis s’agenouilla lentement. Il se mit à quatre pattes et avança lentement vers elle. Elle résista à la tentation, tellement elle voulait de se satisfaire à nouveau elle-même, rien qu’en le voyant, mais à la place, elle resta simplement assise et le regarda s’approcher. Quand il put la voir, il la regarda. Il remarqua qu’elle avait transpiré. Il pouvait sentir son odeur, se demandant si elle s’était fait quelque chose elle-même. Il l’aurait juré!
Elle lui tendit deux billets de cent dollars, les pliant presque en deux. « Comment étais-je ? » lui demanda t’il doucement, la regardant à peine. Elle lui sourit, se pencha et lui passa la main dans ses cheveux. C’était la première fois qu’elle le touchait, autrement que sa main.
« Très prometteur ! Maintenant, prenez votre argent. Et appelez-moi lundi prochain. » Il prit l’argent. Elle se leva et sortit de la pièce, le laissant là à genoux, ne revenant pas de ce qui venait juste de se passer.
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